Armoiries :

« Une tête de sanglier, au chef, et, au-dessous, un renard ».

Situation :

Gonfaron est un village du Centre Var, Membre de la « communauté des communes Coeur du Var-Plaine des Maures« . Le village est adossé à la colline de la Roquette (à environ 200 M. d’altitude). Il est niché au pied du massif des Maures dont la face Nord et les crêtes culminantes (Notre-Dame des Anges et la Sauvette) dominent la contrée.

Gonfaron a une superficie de 4.042 Ha et compte plus de 3.500 habitants. Actuellement la partie « village » bâtie sur la colline se compose de petites rues et ruelles entrecoupées d’escaliers ou de porches qui conduisent immanquablement vers la chapelle St Quinis. La partie basse entoure la nationale et la place de la victoire. C’est là que se situe la majorité des commerces et l’animation.

Tout autour et plus au sud, il y a d’abord des « quartiers » de résidences entourées de jardins. Plus loin, dans les campagnes, de nouveaux lotissements se construisent jusqu’au pied du massif des Maures.

Origines :

On a trouvé dans la colline de la Roquette, deux grottes dont les vestiges et certains ossements semblent remonter à l’époque de la pierre polie et du bronze. Dans cette même colline, des vestiges d’un oppidum ligure subsistent. A 350 mètres d’altitude, ce site comportait les conditions classiques exigées par ces sortes d’habitation refuge. La position domine la haute vallée de l’Aille et la plaine du Luc. La vue s’é tend vers les versants de la chaîne des Maures, les Alpes de Provence, le Haut Var et les sommets él evés des Alpes Maritimes.

C’est vers 100 avant J.C.que commence la conquête romaine dans la région de Gonfaron. Il semble que c’est dans le domaine de Gasqui que les Romains auraient laissé le plus de vestiges. Ce vaste domaine de plus de 110 hectares est situé aux confins de la commune, de part et d’autre de la route qui relie Gonfaron et Flassans. Elle est composée entre autre de bonnes terres de culture qui font penser que de tout temps l’activité humaine s’y est organisée.

Au Moyen-Age, le village appartenait à la seigneurie de Pignans et le haut de Gonfaron était constitué d’un Castrum ou village fortifié. Rue de la treille, subsiste une fontaine à l’emplacement de la porte du Castrum. Certaines maisons actuelles sont dans l’ancien mur d’enceinte. L’intérieur du camp complètement en ruine, a été déblayé pour construire les habitations sociales actuelles.

Fin du XIIIè siècle, construction d’une nouvelle église, dans le village. Cette « vieille église » dont une rue du village porte encore le nom, fut abandonnée en 1865 lors de la mise en service de l’église actuelle. Les ruines en furent rasées au milieu du XX è siècle.

En 1481, Charles III d’Anjou, Comte de Provence désignait comme héritier de son comté de Provence, Louis XI roi de France. Dorénavant, Gonfaron comme la Provence, fait partie de la France.

Gonfaron est dominé par la chapelle St Quinis. (Point de vue sur les environs et la chaîne des Maures avec table d’orientation). Mais la chapelle fut détruite à trois reprises par des incendies et l’actuelle date seulement du XIX ème siècle.