C’est en 1833 que fut entrepris la construction de l’hôtel de ville actuel. L’ancien, situé Rue André Roux, sur les pentes du vieux village, avait été vendu à la révolution. (Ce bâtiment existe toujours et a été transformé depuis en appartements). Entre la vente de leur bâtiment et la mise à disposition du nouveau bâtiment la mairie se trouvait dans le presbytère paroissial.

La chapelle de St Quinis que nous connaissons aujourd’hui date de 1849. Des éboulements s’étant produits, la colline fut nivelée, on démolit la chapelle de l’époque et on en construisit une nouvelle avec l’entrée au midi au lieu du couchant.

Début 1800 la Grand-Place se limitait à la partie supérieure de la place actuelle. Plus bas c’était un vaste pré qui descendait jusqu’au bord de la rivière Maraval qui coulait à l’époque à ciel ouvert. Ce lieu s’appelait le ‘Pré de Clastre’.

Il fut décidé finalement, après des années de projets et de discussion de construire là une nouvelle église en remplacement de celle située à gauche en montant dans la rue qu’on appelle aujourd’hui rue de la vieille église. Entretemps le Maraval était en cours de revêtement et la place prenait les dimensions actuelles.

La pose de la première pierre de l’église eu lieu le 19 octobre 1862 et moins de 3 ans plus tard, le 28 juillet 1865 elle fut consacrée sous le vocable d’immaculée conception. On était sous le pontificat de Pie IX, et l’empire de Napoléon III.

La tour de l’horloge fut édifiée en 1850, en haut de la Rue Neuve. L’architecte était Louis Roux de La Garde près Toulon, et la maçonnerie fut effectuée par le maître tailleur de pierres Charles Aiguier de Solliès-Pont. En 1870 on renouvela la cloche et on construisit les escaliers qui relient le pied de la tour et le haut de la Rue de l’horloge (La rue s’appelle actuellement Rue Président Wilson, mais l’usage lui garde une préférence pour son ancien nom)

En 1860 Gonfaron connaîtra le développement du Chemin de fer. La première conséquence en sera la création du tronçon de la route nationale entre la coopérative et le carrefour de la route de Flassans. L’ancien tracé, appelé encore aujourd’hui « Route Impériale » prenant un rôle de desserte locale.

Le 1er septembre 1862 le tronçon Marseille – Solliès-Pont – Les Arcs (à voie unique à l’époque) fut ouvert à l’exploitation. Les travaux se terminèrent en 1876 avec la pose de la 2ème voie (prévue dès la conception du projet).

Ils auront coûté plus de 57.000.000 de francs Napoléon ______________________________________________________________________
Sources: « Histoire Générale de la commune de Gonfaron… » de Louis Baudoin.



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