La chanson de Gonfaron
Composée à l’occasion d’un Corso
par Abel VIAN, enfant de Gonfaron,
lieutenant tombé au Champ d’Honneur en Septembre 1918 (Se chante sur l’air des Allobroges)
Couplet 1
Couplet 3
Pays charmant, bati au pied des Maures,
Environnés de chênes et de pins,
De châtaigners que l’astre du jour dore
DE frais bouquets d’oliviers et de thyn.
Ton doux climat est de ceux qu’on envie
La galéjade, en ton sein, vit le jour.
Sois donc heureux, ta gloire est infinie
Gonfaron (bis) nid de paix et d’amour
Quelques pays, envieux de ta gloire,
Ont voulu te tourner en dérision
En inventant cette grotesque histoire
D’un baudet qui fit de l’aviation.
Mais ce sont là des contes de grand’mères.
Nous avons trop d’esprit pour nous fâcher.
Il nous de dire sans colèrte,
Aux étrangers (bis) l’honneur de le gonfler
Couplet 2
Couplet 4
Tes enfants ont du coeur et du courage
Qu’ils soient terriens, artisans, bouchonniers,
C’est avec joie qu’ils abattent l’ouvrage.
Tous sont jaloux et fiers de leur métier.
Mais, cependant, lorsque l’occasion s’offre,
Que le travail peut sans crainte chômer,
Unis entre eux, trinquant les uns les autres,
Ils savent tous (bis) danser, rire et chanter.
Le jus vermeille qui coule de tes treilles
Verse en nos coeurs; la joie et la gaîté
Les jeunes ont des couleurs sans pareil,
Les vieux, le calme et la longévité.
Nous t’aimons bien modeste coin de terre
Et quand la mort viendra fermer nos yeux
Nous demandons à ce qu’on nous enterre
Au cimetière (bis) où dorme

Commentaire

La chanson de Gonfaron — Aucun commentaire

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    HTML tags allowed in your comment: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>