La vie de saint Quinis

Saint QUINIS, patron de GONFARON, est né à VAISON la ROMAINE (Vaucluse) vers l’an 500.On le nommait  » QUENIN » ou « QUINIDIUS » (en latin). Ses parents étaient chrétiens, très pieux et son père occupait un poste important à la Municipalité. Sa mère fit un jour un pèlerinage à ARLES et là, elle entendit une voix lui annonçant qu’elle aurait un fils qui serait évêque et ferait beaucoup de conversions de pécheurs et de miracles.
QUINIS fut baptisé à sa naissance et élevé dans la religion chrétienne par de très bons maîtres.Très bon élève, il apprit en classe : la grammaire, le latin, le calcul, la musique. Quand il fut plus grand, l’évêque de Vaison l’envoya compléter son instruction au monastère des Iles de LERINS (iles en face de CANNES), qui existe toujours. Les moines y tenaient une école très connue et très bonne où l’on formait des savants, des prêtres et même des évêques.
QUINIS partit donc et passa par AVIGNON, BRIGNOLES, BESSE, GONFARON. Il traversait les villes et les campagnes, couchant chez les paysans ou dans les auberges.Il prêchait l’évangile de JESUS avec charité et douceur aux personnes qu’il rencontrait sur son chemin.Il parlait aux laboureurs, aux vignerons, aux bergers, aux bûcherons et leur apprenait la charité et l’amour de DIEU. Il leur conseillait d’abandonner les cultes païens, hérités des Romains.

L’oeuvre de St. Quinis :

Quand QUINIS quitta le village, il continua son voyage vers LERINS en passant par LE LUC, LE CANNET, FREJUS où il prit le bateau jusqu’à l’Ile de LERINS. Il y avait là 3700 moines qui enseignaient les étudiants. QUINIS y resta 7 ou 8 ans pour y travailler et prier.?? L’évêque de VAISON devenu âgé le rappela ensuite et il repartit vers sa ville natale où il fut nommé « archidiacre » de l’église. A la mort du vieil évêque, il devint évêque à son tour : toute la foule des fidèles l’acclama dans l’église comme c’était la coutume, et la cérémonie fut très belle, avec des cierges allumés, des chants et des hymnes populaires.
Très aimé pour sa grande bonté, il s’occupait des enfants et des vieillards, des veuves, des esclaves, des prisonniers. Il circulait souvent dans les rues de sa ville et rencontrait la population qu’il aidait à lutter contre les envahisseurs. Il fit de nombreux miracles : guérison des lépreux, des paralysés. Il se dévoua beaucoup et on l’appelait « le père des pauvres » car il défendait les malheureux. Devenu vieux, il tomba malade et paralysé. Il mourut le 15 FEVRIER 579 et les habitants de VAISON le pleurèrent beaucoup et on dit qu’une « grande douleur régna sur la ville » à son enterrement.


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